Ni beaux ni laids

De la pointe du cœur

Comme si mon cœur arrête de battre

Au détour d’un sentier

Découvrir cette forêt

Qui n’a jamais paru si belle

Lorsque le soleil fait sa ronde soigneusement

Pour éclairer chaque arbre jeune ou vieux

Tout baigne dans la même clarté dorée

Entendre le silence

Le savourer jusqu’à la dernière seconde

Du feuillage parmi les fleurs

Laisser couler ses pleurs

Devant la maison de son enfance

Les roses encore si roses

Plus loin, des marguerites géantes

Pouvoir effeuiller ses pétales

« Je t’aime un peu, beaucoup, pas du tout »

Le cœur balance par devant, par derrière

 Francine 

Vieille photo maison grands parents maternels