Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Toute de blanc vêtue

Agenouillée et grelottante sous son voile de petite mariée, Laurence supplie avec ferveur cet Homme sur la croix. Les mains jointes, Laurence oublie ses genoux douloureux et fixe de ses prunelles sombres, les images qui déferlent dans sa tête.

 

L’église est toute simple et les chants pour la communion lui donnent des frissons. L’innocence habite son âme et un souffle chaud, réconfortant lui caresse la joue.

 

 

Toute de blanc vêtue

Elle a bu

Le sang

 

Toute de blanc vêtue

Elle a entendu

Le chant

 

Toute de blanc vêtue

Deux sombres prunelles

Fixent l’Éternel

 

Toute de blanc vêtue

Une bouche vermeille

S’émerveille.

 

 

 



08/04/2011
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