Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Sur le rivage

 

 
Tes yeux sur moi

 

Se posent

 

Et

 

Ton corps

 

Sur moi

 

Embrase mon corps.

 

À l’unisson

 

Nous vibrons 

 

D’un même accord.

 

Sur le rivage

 

Les mots

 

Au gout d’amertume

 

Se déposent

 

Et

 

Nos visages

 

Apaisés

 

Contemplent la lune.

 

Enlacés  

 

Dans une étreinte passionnée

 

Sans maux

 

Les portes de l’amour

 

S’ouvrent sur un soleil caressant.

 

Allongés

 

Dans la lumière dorée

 

La mer

 

Donne son concert

 

Et

 

Nous écoutons avec ferveur

 

Une mélodie

 

Au goût de la vie.

 

Le vent

 

Emporte avec lui

 

De jolies rumeurs

 

Et

 

Une odeur

 

Saline nous chatouille le nez.

 

Instant de plénitude

 

Magnitude

 

Absolue.

 

Corps nu

 

Laissons la marée

 

Nous emporter.

 

FFA 00051195

 

Inspiré l’œuvre de Henri Valachman

 



11/12/2012
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