Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Personne

 

 

 

 

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 Sentir en moi ce cœur qui palpite

Se remplir de pleurs

De réaliser que pour certaines personnes

Tout se prend presque rien ne se donne

Personne

N’est acquisition

Personne

N’est obligation

Conserver en moi l’espoir

De voir

Les gens

Posséder la capacité

De se remettre en question

 

L’amour de toute une vie

Se construit

Avec soin

Comme une poésie

Écrite à l’encre du cœur

L’amitié aussi

Basée sur la sincérité

Malgré le fil tenu

Malgré le vent qui tue

La douceur d’un silence

Berce en permanence

Les âmes sœurs

Faire son possible

Demeurer disponible

 

Malgré certains détours

La première lueur du jour

Se faufile entre les cœurs

Malgré l’orage

Caresser un autre visage

Garder le phare allumé

Le ciel étoilé

Pourtant

J’aime

Nous imaginer

Marcher sur la rive

De l’amitié

Comme autrefois

L’amitié comme l’amour

S’agrippe au cœur

C’est une tendresse

Qui s’infiltre à l’intérieur

L’absence fait couler les pleurs

 

Certaines amitiés

Jamais ne cessent

De se dire des mots qui blessent

Et puis, certaines amitiés

Sont malsaines

Alors, malgré ces souvenirs qui nous reviennent

On finira par oublier

Je crois

Car en amour comme en amitié

Toujours priser

La liberté

Se parler du bout des yeux

Se parler avec nos mains

Se parler avec nos bouches

A vingt ans, les amours sont plus bavardes

Avec les années, je regarde

A vingt ans, on a tant besoin d’y croire

Avec les années, on puise au fond de sa mémoire

 

 

Artiste peintre Helene Miaz



23/11/2015
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