Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Oncle Léopold

Oncle Léopold,

Un samedi soir il y a plusieurs années, Lucie et moi devions rester à la maison chez une tante. Vous les grandes personnes, vous aviez planifié une sortie. Nous étions peinées alors tout à coup, tu as dit d'un ton ferme «  Si les filles ne viennent pas avec nous, je ne vous accompagne pas » et papa a décidé de nous amener «  veiller à la Grange à Paul » Comme d'habitude, la fête était au rendez-vous, la musique et la danse. Merci xxx

 

À la fête des Demers, avant ton grand départ, tu es venu dans le vestiaire pour me dire encore une fois, que Lucy et moi étions bonnes pour le charleston…Tu savais que ce serait ta dernière soirée Demers et tu voulais aussi que je puisse écouter chanter Francis. J'étais si heureuse que tous ces talents que tu admirais chez tes neveux et nièces, se retrouvent chez tous tes enfants.

 

Et ce jour à L'Aube Lumière, quand je suis entrée dans ta chambre, tu dormais. Je n'ai rien dit mais tu as ouvert les yeux et tu as fait une de tes blagues habituelles. Puis, tu as fermé à nouveau les yeux. Lorsque j'ai quitté ta chambre, le cœur serré, tu m'as regardé…Je n'ai pas pleuré. Tes yeux fixaient déjà une autre Lumière. Cependant, Je veux te redire que la vie est comme un train. Tout le monde va descendre un jour mais nous ne savons pas quand ni comment.

 

À bientôt xxx

 

 

 



26/04/2011
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