Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Ô toi mon amour, mon ami

 

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Dans la rumeur de la ville

Je m‘avance comme une vieille fille

Courbée par le poids des années

Aucune étoile dorée

Ne brille dans le bleu sombre

Du ciel si sombre

Cernée de toutes parts, toujours

Seule malgré la foule, ma mémoire

M’isole dans les méandres de mes pensées

Comme la pauvre femme dans son isoloir

Qui espère retrouver son amant

Si charmant

Puis, dans le matin encore blanc

Saoule, je reviendrai hoquetant

Le regard éteint, le cœur si gros

Dans ma chambre close, je m‘écroulerai

Sur mon grand lit, toute la journée

Épuisée d’avoir trop pleuré

Avec un peu de chance, je m‘endormirai

Ainsi, mon cœur pourra te trouver

Dans le ciel tout bleu

Avec un peu de chance, je m’élancerai

Dans tes bras et dans tes yeux

Je pourrai y lire notre histoire

Ô toi mon amour, mon ami

Couvre-moi de tes baisers

Apaise ma douleur, mon cœur

Réapprends-moi la vie

Enlace mon âme, mon cœur

Si tu savais comme je m‘ennuie

 

Artiste-Peintre Helene Miaz  

 

 

 

 



25/01/2015
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