Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Mes passions

Jadis, je me faufilais discrètement pour emprunter le corridor qui

 

me conduisait à la bibliothèque du pensionnat. J’aimais respirer l'odeur

 

particulière des reliures de cuir des livres que les religieuses dépoussiéraient

 

avec grand soin. La responsable avec ses lunettes sur le nez ne semblait

 

jamais s’étonner de ma présence fréquente. Dans cette pièce remplie de

 

livres, je m’évadais de mon quotidien pour entrer dans le monde de l’imaginaire.

 

Je m’inventais des personnages, des rôles, des époques et je créais un monde

 

plein de mystère. Dans mon univers de mots et de chimères, j’oubliais la pauvreté

 

et la misère.



14/05/2012
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