Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Le berceau de mon enfance

 

 

 

 

 

 

 

Berceau de mon enfance

 

Réconfort de mon adolescence

 

Tombeau de mes souffrances.

 

 Il semble de plus en plus gênant de parler de foi, d’amour et d’espérance. Pourtant, c’est tout ce que portaient mes grands-parents le jour de leur mariage. En date du 4 janvier 2012, nous comptons 11 enfants issus de cette union entre Adrien Demers et Laurence Pinard, 51 petits-enfants (je suis l’aînée), 111 arrières petits-enfants et 70 arrières, arrières petits-enfants.

 

L’église d’Ascot Corner fut le témoin de nombreuses naissances, de mariages et de plusieurs douloureux départs. Les murs de cette église comme les rides des personnes qui vieillissent racontent plein d’histoires. C’est une église remplie de cœurs et d’âmes. Jamais elle ne sera vide de sens… jamais. Nous y avons vécu des moments de purs bonheurs, de joies, mais aussi de larmes.

 

Comme mes grands-parents, notre famille reste unie dans la douceur comme dans la douleur. J’ai souvent l’impression que je dois apprendre encore et encore à surmonter tous ces deuils qui me font toujours si mal en dedans. Pourtant, je le sais la douleur comme la joie sont des compagnes de vie qui arrivent à l’improviste et je dois apprendre à garder mon âme allumée. Vivre au-delà de nos morts aimés c’est probablement une façon de renoncer lentement à soi.

 

Merci à Lucille Demers (tante) d’avoir réalisé ce tableau qui représente pour moi « Le berceau de mon enfance »

 

Merci aussi pour ce bel héritage familial, mais comme Jacques Brel chantait « on n'oublie rien, rien… »



09/01/2012
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