Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La lumière habille la forêt

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 Dès le matin, les fleurs étirent leur délicate tige pour boire la rosée

Les oiseaux à leur tour, s’élancent dans la lumière encore blanche

La lumière habille la forêt qui lui ouvre les bras

Le jour chemine encore quelques instants avec la nuit

Une brise se faufile discrètement entre les fleurs

Comme un papillon qui se pose d’un cœur

À l’autre. Son souffle est si léger

Dès le matin, la clarté du jour avance vers la rivière

Au-dessus des eaux claires, une branche de conifère

Plein de bonheurs quotidiens cachés derrière le gros rocher

La beauté du moment a un parfum de ciel

 

La brise se glisse aussi entre les nuages

Comme un oiseau qui se perche d’un cœur

À l’autre. Son souffle est si léger

 

Le ciel teinté de rose et de bleu

L’espoir s’élève

Jusqu’à la courbe de mon cœur

 

 

Se promener simplement pour le plaisir de marcher

Les uns avec les autres. Rire comme des gamins attardés
Se lancer des éclats de rire sans arrière-pensée

Marcher simplement pour le plaisir partagé

Se donner la main pour le simple bonheur de toucher

La main de l’autre. Sentir le courant passer

Se regarder dans les yeux de l’autre

Se sentir heureux

Boire à même la coupe pleine de l’autre

 

 

Laisser le désir intense

Accoucher

Sur la couche ouverte

Laisser la vague crier

Sous les mains expertes

S’évanouir

De plaisir

Perdre le souffle

 

Artiste peintre Helene Miaz ( La forêt magique )

 



09/02/2016
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