Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La fossette de la lune

 

La nuit vient de sombrer et les étoiles s’éteignent subitement.

Seule avec elle-même, une femme ne voit plus la fossette de la lune dans la

pénombre. Les yeux tournés vers ses amours lointaines et enfouies au plus

profond de son âme, elle ressent le besoin impérieux d’une épaule douce pour y déposer

tendrement sa tête. La femme aspire découvrir une épaule complice pour partager

ses confidences. Cette femme aux lèvres démaquillées espère une épaule fragile

et forte pour y verser ses larmes et se pencher sur cette épaule amoureuse puis

se laisser bercer par le murmure de la chair dans un silence plein de désirs.

Dans cette nuit sombre, la femme rêve d’une épaule pour réchauffer son cœur glacé.

Une épaule rassurante, aimante et amicale. Une épaule pour l'accompagner jour

après jour et nuit après nuit, mais la femme est nue en dedans comme en dehors

et pleure avec sa solitude.

 

Texte inspiré de l'oeuvre de l'artiste peintre Patrick Schembri.

FFA 00051195



21/08/2012
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