Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La femme peintre

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LA FEMME PEINTRE

Défroisser sa peau

Se revêtir d’un tissu plus léger

Faire danser sa jupe claire

Comme la corolle d’une fleur

Farder d’un bleu eau

Ses paupières

Boire à même le cœur

De la saison parfumée

Remonter le cours d’eau

Murmurer des mots espérés

Attendre dans le matin clair

Les oiseaux de toutes les couleurs

Enlever le manteau

Courir dans les sentiers

Pieds nus près de la rivière

Comme un enfant sans rancœur

Regarder le temps passer

Entendre le vent chanter

Retenir la beauté du moment

En saisir les nuances

Roses ou blanches

Passer ses doigts au cœur de la saison

Apprivoiser chaque moisson

Se faire une chanson

Un joli poème

Pour dire je vous aime

 

 

 

Sous ses doigts

Se dessine un paysage

Sur la branche

Des oiseaux s’affolent

La brise soupire

Un chant s’échappe

Dans le bleu tendre du ciel

Des nuages flottent

Le sentier porte le pas

Vers l’espoir

Comme la femme peintre

Qui s’approprie le droit

De poser de la couleur

Ou de laisser en noir ou blanc

Son intérieur de beauté

De sensibilitéRetenir le souffle du vent
En attendant le printemps
Rendre le bleu du ciel encore plus bleu
Le rose de la rose
Encore plus rose

Mot à mot

Son cœur s’ouvre

Avec ou  ombre

Avec ou sans bruit

Juste un peu de lumière

Quel bel univers

 

Artiste peintre Helene Miaz

 



17/03/2016
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