Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

L'enfant prodigue


Il est là devant moi. Il a frappé timidement et j’ai entrebâillé la porte. Puis,

 

je l’ai invité à entrer. Sa main brûle toujours ma main et ses yeux fouillent

 

au plus profond de mon être. Je croyais l’avoir endormi un certain soir,

 

l’avoir perdu dans une forêt touffue ou même l’avoir vu vaciller et tomber dans

 

un ravin, mais il est toujours là.

 

 


Il a pris de la maturité, mais il n’a pas changé vraiment. Il fredonne toujours et

 

il bouscule tout ce qui palpite en moi, mais que c’est bon de te retrouver mon

 

rêve chantant.

 

 



13/06/2012
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