Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

L'absence

L’absence

Dans le regard de l’enfance, le temps semble lointain. Cinquante ans c’est surtout très vieux. Puis, la vie peu à peu déambule lentement lorsque nous espérons devenir grands puis tout semble trop rapide lorsque notre histoire comporte plus de mots au passé.

Lorsque les maux emportent le corps vers un ailleurs d’où personne ne revient, l’instant de fermer les yeux et de s’endormir peut  surprendre et faire verser beaucoup de larmes.

Toute une vie à s’acharner à vivre et toute une vie à se battre jusqu’au bout. Rire aux éclats et pleurer parfois. Taquiner et se mettre en colère. Cinquante ans c’est peu, mais le sable dans le sablier tire à sa fin pour certains et ceux qui restent doivent  apprendre à vivre encore avec l’absence.

FFA 00051195

 



15/02/2013
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