Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Je suis de celle

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À l’heure où le soleil perd sa force

La nuit courtise mon cœur

Rêver chaque nuit

En attendant l’aurore

Me retrouver dans ses yeux

Effeuiller les pétales d’une fleur

Immortelle.

 

Je suis de celle

Qui garde présente trop longtemps

Les amours mortes

Mais je suis de celle

Qui cultive tôt au printemps

Et qui fait en sorte

De laisser la vie la prendre par le cœur

Alors, je finis toujours par retrouver

Un morceau de bonheur

Une parcelle de nuit d’été …

 

ARTISTE-PEINTRE ODETTE ITAH



31/03/2014
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