Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Comme un baiser

 

Malgré les rudesses de la vie

 

Un violon

 

Lui fut remis

 

Dès sa tendre enfance

 

Les carences

 

Les maux

 

Jamais

 

Il ne soufflait mot

 

Son violon

 

Parlait

 

Pour lui

 

Chaque sanglot

 

Se déposait

 

Comme une perle rare

 

Sur son archet

 

Chaque espoir

 

Se couchait

 

Sur un grimoire

 

Blanches, noires

 

Rondes, croches

 

S’accrochaient

 

Sans anicroche

 

Sur la portée

 

De sa mémoire

 

Ce soir

 

Entre deux nuages

 

Son violon

 

Comme un baiser

 

Fait chavirer

 

Le cœur

 

Des étoiles dorées

 

Les yeux fermés

 

Dans un visage

 

Sans âge

 

La douleur

 

S’est envolée

 

Pour  l’éternité.

 

FFA 00051195

 

Inspiré de l’œuvre du peintre Henri Valachman



29/11/2012
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