Ni beaux ni laids

Ce matin-là

Le soleil ce matin-là fit danser la poussière

La solitude au fond des yeux

S’éloigna avec le vent vers la mer

Verte et bleue.

Le soleil ce matin-là fit courber l’échine à la peur

Avec la rosée d’un matin éblouissant

Encore plus beau que la dernière heure

Du soleil couchant.

Le soleil ce matin-là maquilla les ridules du temps

Le teint blanc

Se métamorphosa sous la lueur

D’un nouveau bonheur.

Le soleil ce matin-là réchauffa un cœur

Brulé par les engelures

D’une âme en pleur

Tout en douceur.

Le soleil ce matin-là fit rosir de plaisir

Les fleurs dans le jardin d’hiver

Malgré la rosée gelée

Doucement, reviendra l’été.

ARTISTE-PEINTRE HENRI VALACHMAN