Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Vague à l'âme

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VAGUE À L’ÂME

 

Comme une sirène perdue au large

Un vague à l’âme ressemble à :

Un cri étouffé au fond de soi

Sur une mer en furie

Des maux agités, des émois troublés

Des silences qui hurlent par en dedans

Comme le bruit d’un bateau qui échoue contre un rocher

Des roses bleuies par les pleurs

Qui sont parfois silencieux

Un petit haut-le-cœur presque en permanence

Un bruit de fond comme une chanson triste

Un appel comme le son d’une tourterelle

Un poème émouvant ou mélancolique

Une musique nostalgique

Des mots larmes

Des lambeaux d’âmes qui flottent au-dessus des nuages

Un bout de cœur qui tremble

Une vie en  quatre saisons

Une mélodie parfois cacophonique

Des rêves enfouis dans la rivière

Une partition écrite en mineur

Des sanglots sous les paupières

Un besoin vital de se vêtir d’un long manteau

De tendresse, de soleil

Un intérieur trop souvent fragilisé

Comme un ciel zébré par des écorchures

Une toile avec des déchirures

Une difficulté à dormir

Avec le bonheur toujours à ses côtés

S’accrocher aux étoiles

Pour ne pas se laisser emporter par le vent

Une flamme qui soudain vacille

Un vague à l’âme

Comme une tache de naissance

Mais tatouée sur le cœur

Soudainement

Surgit comme un raz de marée

Mais toujours les vagues un jour

Se retirent

Jusqu’à la prochaine marée

….

 

Artiste-peintre : Elizabeth Georgy

 



24/03/2015
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