Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Tristesse

J’écoute dans le silence de la nuit

 

Les souvenirs de ceux qui sont partis

 

Malgré une lune qui me sourit

 

La tristesse transperce mon être

 

Comme la vague qui déferle en pleine tempête.

 

 

Je vois dans le silence de la nuit

 

Le visage de ceux qui sont partis

 

Malgré un soleil délicieusement jauni

 

La tristesse fait trembler mon coeur

 

Comme le pétale brisé d’une fleur.

 

 

Je touche dans le silence de la nuit

 

L’âme de ceux qui sont partis

 

Malgré toutes les beautés de la vie

 

La tristesse s’accroche à l'infini

 

Dans l’obscurité de la nuit.

 

 

Pourtant, tous ces souvenirs de moments heureux avec

 

ceux qui sont partis conservent encore et toujours, un goût

 

peut-être distillé, mais bien particulier : celui du bonheur.

 

 

 

 



18/02/2012
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