Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Rêveries sous le vent

 

 

Regard lointain tourné vers le soleil levant

 

Une femme belle comme le printemps

 

Laisse l’espace d’un instant

 

Son esprit vagabonder.

 

Solitaire et rebelle

 

Elle

 

Est vaincue.

 

Sa chevelure dénouée

 

Est tordue

 

Par le vent

 

Et

 

Un monde invisible se pose

 

Sur son âme.

 

Le vent dépose

 

Ses larmes

 

Vers un horizon incertain.

 

Porteur de rêves

 

Le vent

 

Au souffle puissant

 

L’emporte vers un ailleurs.

 

Cette femme au visage lisse

 

Glisse

 

Et

 

Laisse le vent

 

Disperser à sa guise

 

Les regrets et les pleurs

 

À la teinte grise

 

De son cœur

 

Vers un jour meilleur.

 

FFA 00051195

 

Texte inspiré de l'oeuvre de l'artiste peintre Patrick Schembri

 



15/10/2012
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 270 autres membres