Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Ne crains rien

Comme l’oiseau moqueur, à ma fenêtre tu me nargues

 

Et tu ricanes dans ta barbe

 

En forêt, tu adoucis parfois ton souffle qui s’épuise

 

Et ta brise

 

Chatouille les arbres et les fleurs de nos contrées.

 

En colère, tu te querelles avec la pluie

 

Et tu hurles comme un enfant pourri

 

Malgré tout, j’aime lorsque tu me berces

 

Doucement en me fredonnant

 

Viens, chère enfant

 

Ne crains rien, c’est moi … le vent.

 

FFA 00051195



13/05/2012
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