Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La rosée

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Au matin se dépose

La rosée                          

Qui perle sur chaque pétale de mes roses.

Épuisée par les émois

D’une longue nuit

J’arrose

De mes pleurs

Le jardin oublié

De la paix

Et de l’amitié.

Un soir sans lune

Se dessine un banc de nuages

Un zeste de tristesse

Comme un manteau de brume

Dérive vers le large.

Une à une

Des gouttelettes se répandent sur mes joues

Pour glisser dans mon cou.

Comme un vase ancien

Cassé

Comme un chagrin

Au goût d’amertume.

Pourtant, une rose

Jamais ne se métamorphose

Malgré des épines acérées

Lorsqu’elle est gorgée d’eau

Elle nous dévoile

La fragilité de sa beauté.

 

FFA 00051195

 



29/08/2013
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