Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La muse

 

 

Baiser donné

 

Baiser volé

 

Belle comme le jour

 

Cruelle comme la nuit

 

Douceur dans les yeux

 

Candeur dans le creux

 

Du désir

 

Elle soupire

 

Pour une caresse.

 

Il la supplie

 

Il la maudit

 

Il boit ses larmes

 

Elle le désarme

 

C’est son rivage

 

C’est son naufrage.

 

Elle le taquine

 

Elle le devine

 

Il se condamne

 

Il se damne

 

Pour celle qu’il aime.

 

Elle s’amuse

 

La curieuse muse

 

Du peintre amoureux.

 

Dans la lumière du jour

 

Elle se dénude

 

Elle joue des yeux

 

La prude

 

Au sourire ravageur

 

Au corps destructeur.

 

Elle le sait

 

Elle le connait

 

Son peintre amoureux.

 

Elle l’aime aussi

 

De tout son cœur

 

Comme lui

 

Elle est vaincue

 

Douce douleur

 

Tendres ardeurs

 

Dans un instant

 

Elle s’offrira

 

Dans un moment

 

Elle délivrera

 

Son peintre amoureux.

 

FFA 00051195

 

Inspiré de l’œuvre de Catherine Levasseur

 

 

 http://marie-beatrice.blog4ever.com/blog/index-373779.html

 

 

 

 



06/02/2013
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 270 autres membres