Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La misère

Je vois la misère au bout du bout du monde. Pourtant, je n’ai qu’à ouvrir les yeux; elle est si près que je

 

peux la toucher du bout des doigts. La misère se cache derrière un regard vide d’enfant, dans la

 

démarche incertaine des vieillards ou dans la poche vide et trouée d’un sans-abri. La misère secoue, blesse, tue…

 

J’aimerais assécher toutes les larmes inutiles

 

Prendre dans mes bras les êtres souffrants

 

Apaiser avec tendresse les corps meurtris

 

Et arroser tous ces cœurs arides.Alors...

 

 

Pourquoi vouloir aller au bout du bout du monde? Pour se donner l’illusion que la misère ne se cache 

 

pas chez soi? Pour oublier, pour se consoler et  mieux se vivre?

 

 



09/02/2012
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