Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

L'étalon

 

Le regard tourné

 

Vers la liberté

 

D’aimer

 

Nul cavalier

 

Ne peut le monter.

 

Indomptable

 

Et

 

Surtout

 

Amoureux fou

 

Sa robe luit

 

Dans la campagne endormie.

 

Crinière au vent

 

Et

 

Impatient

 

L’étalon

 

Emporte avec lui

 

Un rêve presque humain.

 

Demain

 

Il retrouvera

 

La femme

 

Capable de le caresser

 

Les reins cambrés

 

Dans une tendre chevauchée.

 

Cette compagne

 

Se laissera glisser

 

Sur lui

 

Et

 

Remplie de féminité

 

Elle se laissera guider

 

Par ce cheval aguerri.

 

Dans la nuit sombre

 

La cavalière

 

Dévêtue

 

Laissera crouler

 

Sa longue chevelure

 

Couleur feu

 

Sur sa monture.

 

Et

 

Dans l’ombre

 

Elle

 

Sera si belle

 

Que la lune

 

Délaissée

 

Jalousera

 

L’impétueux étalon

 

Qui portera sans selle

 

Celle

 

Qui l’aime comme un démon.

 

L’émotion

 

Plongera

 

Dans le regard  profond

 

De l’étalon.

 

Puis,

 

L’aube surprendra

 

La cavalière

 

Et

 

Son étalon

 

Dans une étrange fusion

 

Près  d’un étang

 

Unis

 

Comme deux amants

 

S’aimant

 

Dans un même souffle de vie.

 

FFA 00051195

 

Texte inspiré de la peinture de Patrick Schembri

 



09/09/2012
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