Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Guerrière

 

Il fut un temps où chaque petit départ devenait un interminable adieu

 

Et

 

Où chaque regard se couchait dans le noir

 

Le soir.

 

Il fut un temps où chaque silence et chaque soupir devenaient musique

 

Et

 

Où chaque baiser ressemblait à un papillon venu se déposer

 

Sur notre cœur avant de s’envoler vers la lumière.

 

Il fut un temps où le temps ne nous faisait pas peur

 

Et

 

Où chaque corolle se parait de riches coloris

 

Comme la clématite généreuse et magnifique.

 

Il fut un temps où les larmes s’évaporaient toujours vers les cieux

 

Et

 

Où le temps n’existait pas, car nous étions un éternel printemps

 

Rempli de chéris

 

Et

 

De mon amour.

 

Le quotidien

 

A-t-il blessé nos mains ?

 

L’habitude

 

A-t-elle propulsé tous ces merveilleux bonjours

 

Dans la solitude?

 

Tu as oublié

 

Je suis une guerrière

 

Et

 

Je me battrai jusqu’au plus profond de la terre

 

Pour ne jamais taire

 

En moi

 

Tous ces gestes d’amour.

 

Tu as oublié

 

Je suis une guerrière

 

Et

 

J’irai jusqu’au bout de l’horizon

 

Pour entretenir la passion

 

Et

 

Cueillir une nouvelle floraison.

 

 

FFA 00051195

 

 

 Inspîré de l'oeuvre du peintre Patrick Schembri



16/09/2012
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