Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

FRAGILE

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Fragile

 

La vie se précipite comme le fleuve qui longe la terre

Avec la vérité que l’on croit avoir au creux des mains

Le ciel trop bleu pour être vert

L’océan trop vert pour être bleu

L’écume au bord des lèvres


Enfermée dans le silence

Avec toutes ces absences

Les yeux perdus dans le lointain

Le rêve au bout des doigts

Fragile

Le soleil si loin parfois

Mais si gros à la fois

La nuit qui veille les cœurs endormis

L’enfance qui s’éloigne du rivage

Emportée par le vent

Fragile

La vie se précipite comme le fleuve qui longe la terre

Avec la vérité que l’on croit avoir au creux des mains

Le ciel trop bleu pour être vert

L’océan trop vert pour être bleu

L’écume au bord des lèvres

En plein coeur

Tout doucement

Sans faire de bruit

Une rivière court dans les bois

Un oiseau passe en riant

Rempli de vie

C’est le roi

Du haut bois

Cet oiseau-là

Il est fragile aussi

Comme l’enfant oublié

Au cœur de la nuit

 

Artiste-peintre Helene Miaz

 

 



13/08/2014
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