Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Farouche

 

Dès les premières jonquilles

 

Elle s’élance

 

Au pas de danse

 

Dans les bois sans talon aiguille

 

Et

 

Cueille à même le sol encore humide

 

Une rosée toute timide.

 

Dès les premiers rayons du soleil

 

Elle s’émerveille

 

Comme une gamine

 

Qui ne pourra jamais oublier

 

Ses divines

 

Fleurs bien-aimées.

 

Farouche et solitaire

 

Elle a donné son cœur

 

À la nature si fière

 

Qui lui apporte un bonheur

 

Jamais éphémère.

 

Au fond de la forêt

 

Elle garde soigneusement ses secrets

 

Et

 

Soigne jalousement ses attraits.

 

Farouche et solitaire

 

Elle terre

 

Ses trésors

 

Et

 

Y enterre ses chagrins.

 

Farouche et solitaire

 

Comme une renarde aguerrie

 

Elle se place à l’abri

 

Dans sa tanière

 

Et

 

Elle y construit son abri

 

Pour les difficiles nuits

 

D’hiver.

 

FFA 00051195

 

 

Texte inspiré de l'oeuvre du peintre Patrick Schembri

 



12/09/2012
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