Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Dans toute sa dualité

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Dans mes mains

Le temps glisse

Comme le sable blanc

Dans un sablier

Dans mon cœur

Les beaux souvenirs s’attardent

Dans mon corps

J’apprends à vivre

À mourir aussi un peu plus

Chaque jour

Comme une première tendresse

Remplie de promesses

La lumière me réchauffe

Apaise mes maux

Ne suis-je qu’une rêveuse

Aux paupières closes

Sur la rudesse

De certaines journées

Ou la rêveuse

Aux paupières ouvertes

Sur l’abondance

D’une nature immense

Qui se veut pleine d’espérance

En moi toujours des mots

De la musique

Entre deux palpitations cardiaques

Entre deux tremblements

De cœur

En moi un coffre-cœur

Si plein

Avec ce temps

Qui glisse

Certains maux s’attardent

Mais ce temps qui glisse

Peut devenir

Si je le désire

Porteurs d’oubli

À moi de savoir si je veux oublier vraiment

La joie comme la douleur

Prouve que j’existe

Laisser mon esprit divaguer

Consentir

À accueillir

La vie

Dans toute sa dualité

 

 

16 janvier 2017

 

 

 artiste peintre Muriel Laporte

 

 



16/02/2017
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