Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Au bout de la rue

 

Au bout de la rue

 

J’ai reconnu ce regard tendre

 

Ce sourire ému

 

Qui m’avait jadis touché au creux de mon âme.

 

Dans notre chambre

 

Je buvais ces larmes

 

Et

 

Elle dénouait mes drames

 

Puis

 

Je respirais son odeur

 

Et

Elle me touchait directement au cœur.

 

Malgré les années

 

ET

 

Les rides de notre histoire

 

Écrites sur nos corps

 

Et

 

Nos visages

 

Le véritable amour

 

N’a pas d’âge

 

Ni de mémoire.

 

En voici la preuve

 

Comme une pellicule neuve

 

Elle est là

 

Et

 

Elle revient vers moi

 

Comme la vie, qui se meurt

 

Un peu chaque jour

 

Pour mieux nous offrir encore

 

Et toujours

 

Le plus beau de tous les cadeaux

 

Celui de l’amour.

 

FFA 00051195

 

 

 

 Peinture de Patrick Schembri



22/09/2012
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