Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

A mon bras s'accroche la vie

Jean Pierre Deleau.jpg

 

Je vois le temps passer

Ma vie voit s’approcher

Ce dernier rendez-vous

Je ne suis pas pressée

Je veux encore aimer

J’accepte de pleurer

Aussi

Cela fait partie

De la vie

J’éparpille des lambeaux de cœur

Des morceaux de couleur

J’ouvre de plus en plus mes yeux

À mon bras s’accroche la vie

Ma bouche en demande encore

Des nuits claires, des nuits bleues

Des soleils dorés

Et des milliers de baisers

J’ai un goût d’école buissonnière

Rejoindre même à contre-courant

La mer

Comme un enfant gâté

Je n’ai pas sommeil

La terre

Le ciel

Tout m’émerveille

Rien ne dépend seulement de moi

Je le sais, mais il faut garder la foi

Celle qui transporte des montagnes

Malgré les vagues à l’âme

Voyager encore un peu

Je le sais, mais il faut garder au creux

De son cœur de l’espoir

Puisque même le soir

S’envolent comme des oiseaux

Des bouts de vie

Sur mon visage, coule des pleurs

Remplis de peurs

Même si je le sais, je n’y peux rien

Ma vieille peau frissonne

Je le sais, je m’abandonne

À ce que je ne peux pas changer

Fragilité de la vie

Douceur du moment

Comme un présent

 

Artiste peintre Jean Pierre Deleau

 

 



03/06/2015
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