Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

A capella

 

Il m’arrive de dessiner des mots sur une portée comme des notes qui valsent et d’espérer tracer les

 

couleurs de l’arc-en-ciel qui illuminent mon âme. Il m’arrive aussi de coucher sur du papier des mots

 

froissés comme les maux qui parcourent mon intérieur. Il y a encore tous ces mots qui tremblent ou

 

qui pleurent comme l’averse qui se déverse sur une terre blessée. Tous ces mots jouent au

 

troubadour, mais ils se transforment jour après jour. Il y a les amoureux au besoin de passion et les

 

mots de douceur pour celui qui est plein de colère. Ces mots sont parfois « a capella » ou

 

accompagnés de sonate au clair de la lune. Je peux bavarder seule ou m’exécuter à plusieurs voix,

 

mais je n’oublie pas les silences et les soupirs, car mon cœur soupire, espère, pleure…

 

Mes mots prolongent de merveilleux instants et brodent des maux en forme de croix. Il y a pourtant

 

des mots qui dorment et que j’oublie, car ils sont enfouis au fond de moi. Certains de ces mots

 

dévoilent mes faiblesses, même de la détresse, mais beaucoup de tendresse. Dans mon cœur, mes

 

mots sont vivants et ils expriment mes émotions du moment.

 

Peintre: Patrick Schembri



05/09/2012
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